La durabilité est un voyage au long cours, qui se prépare et se vit au quotidien. C’est aussi une démarche et un défi qui nous concernent tous. Pour Rolex, ce sujet est une priorité. Car à notre échelle, nous avons le pouvoir d’agir très concrètement, en faveur de l’environnement et de la société.
La gestion responsable de la chaîne d’approvisionnement est un enjeu capital pour Rolex, car elle influence directement et notablement la durabilité de ses activités.
Pour la maîtriser, la marque s’appuie sur le référentiel législatif et réglementaire et a formalisé son approche en collaboration avec ses partenaires.
Dans ce cadre, la marque déploie des mesures de détection et de gestion des risques et approfondit en permanence ses analyses environnementales et sociales. Elle entretient des contacts fréquents avec ses fournisseurs et s’accorde régulièrement avec eux sur des processus d’amélioration.
Nos engagements stratégiques
Prioriser les actions de la marque dans les pays à risque en termes de droits humains.
— Réaliser des audits indépendants.
Cartographier les chaînes d’approvisionnement et développer des systèmes de traçabilité en fonction du niveau de risque identifié.
— Déployer une traçabilité numérique pour les diamants et les métaux précieux.
Garantir des origines géographiques conformes aux critères RSE de Rolex.
— Privilégier des flux d’achats en « ligne directe ».
Étendre le système de due diligence à l’ensemble des risques RSE.
— Déployer la démarche aux fournisseurs puis à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement
(fournisseurs des fournisseurs de Rolex).
Approvisionnement et achats responsables
Agir en accompagnant les partenaires
Qu’il s’agisse d’achat de matières, de produits ou de services, Rolex assure une sélection et une gestion responsables de l’ensemble des partenaires et des fournisseurs engagés dans sa chaîne d’approvisionnement. Cette responsabilité implique de les évaluer régulièrement, de les sensibiliser à la durabilité et de prendre des mesures pour garantir que leurs pratiques sont conformes aux réglementations et alignées avec les pratiques responsables de l’entreprise.
À noter que 96 % des achats directs – les achats liés aux produits, c’est‑à‑dire tout ce qui entre dans la composition des montres – sont réalisés en Suisse. Concernant le pourcentage restant, 1 % provient des pays limitrophes de la Suisse (Allemagne, Autriche, France, Italie), 2 % de pays situés en Europe (Belgique, Pays‑Bas et Suède) et 1 % de pays hors Europe (États‑Unis et Thaïlande).
Politique d’achats responsables
Construite sur la base d’un code de conduite dédié aux achats de l’entreprise, la Politique d’achats responsables de Rolex a été formalisée en 2023. Elle vise à assurer l’harmonisation des pratiques au sein du département Achats et intègre des aspects environnementaux et sociétaux dans les décisions d’achats de l’entreprise. Ce document a également pour objectif de préserver durablement la qualité des relations avec les fournisseurs et de promouvoir en interne les stratégies d’achats à impacts environnementaux et sociaux positifs. La Politique d’achats responsables est accessible en ligne sur le site rolex.com.
Cette politique se base entre autres sur les réglementations suisse1 et européenne2 ainsi que sur les principes développés par le Guide OCDE3 sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque (ci‑après dénommé « Guide OCDE »). Elle décrit le devoir de diligence de la marque et les bonnes pratiques mises en œuvre depuis de nombreuses années autour d’un mécanisme de gestion des achats.
Selon le Guide OCDE, « l’exercice du devoir de diligence est le processus continu, proactif et réactif qui permet aux entreprises de s’assurer qu’elles respectent les droits humains, qu’elles ne contribuent pas aux conflits, et qu’elles observent le droit international et se conforment aux législations nationales, y compris celles qui concernent le commerce illicite de minerais et les sanctions des Nations unies. » On parle également de « devoir de vigilance ».
La démarche repose sur les engagements volontaires de Rolex hérités de ses valeurs fondamentales, de son éthique et de ses règles internes.
¹Ordonnance sur les devoirs de diligence et de transparence en matière de minerais et de métaux provenant de zones de conflit et en matière de travail des enfants du 3 décembre 2021 (état le 1er janvier 2022).
²Règlement (UE) 2017/821.
³OCDE (2016), Guide OCDE sur le devoir de diligence pour des chaînes d’approvisionnement responsables en minerais provenant de zones de conflit ou à haut risque : Troisième édition, Éditions OCDE, Paris.
Charte de développement durable
Afin d’encourager ses fournisseurs, prestataires de services, détaillants et relations commerciales à adopter une attitude responsable et à mettre en œuvre des mesures concrètes en matière de durabilité, Rolex a élaboré en 2022 une Charte de développement durable à leur intention. Touchant à la responsabilité environnementale, sociétale et de gouvernance des entreprises, les principes et les mesures de la charte s’inspirent des valeurs d’excellence de Rolex, de son esprit d’innovation permanente, mais aussi de textes de référence internationaux comme la Déclaration des droits de l’homme, les conventions de l’Organisation internationale du Travail et les Objectifs de développement durable des Nations unies. En signant ce document, les partenaires de Rolex témoignent de leur engagement volontaire en faveur de la société et de la planète, dans le souci du plus grand nombre et des générations futures. La charte est accessible en ligne sur le site rolex.com.
À ce jour, 98 % du chiffre d’affaires des achats effectués avec les fournisseurs à risque ont été couverts par la signature de la Charte de développement durable. L’objectif est d’atteindre 100 % des signatures en 2024.
À noter que Rolex exige de tous ses fournisseurs de métaux de signer sa Charte de développement durable et de suivre les principes du Guide OCDE pour garantir un approvisionnement responsable.
1296
Nombre de fournisseurs signataires de la Charte de développement durable de Rolex.
Questionnaire sur la compliance
Le questionnaire sur la compliance permet d’attribuer aux fournisseurs un degré de maturité dans la conduite de leurs affaires en termes de gestion des risques liés aux thématiques sociétales, environnementales et de gouvernance. À ce jour, 64 % du chiffre d’affaires des achats effectués avec les fournisseurs à risque ont été couverts par le questionnaire sur la compliance.
Traçabilité des matières premières
Remonter jusqu’à la source
Pour Rolex, pouvoir retracer l’ensemble du parcours d’une matière, de sa source à son utilisation finale, est un enjeu capital. La traçabilité renforce la garantie de transparence et la qualité du produit, et limite les risques tout au long de la chaîne d’approvisionnement ; plus particulièrement lors des diverses transformations que subit un produit tout au long de son cycle de vie.
Parmi les principaux risques associés à la traçabilité, Rolex a identifié en priorité le travail forcé et le travail des enfants, le non‑respect des droits des travailleurs et les impacts négatifs sur l’environnement. La marque s’assure d’être en conformité avec les exigences légales liées à l’or, au tungstène, au tantale et à l’étain comme décrites dans l’Ordonnance sur les devoirs de diligence et de transparence en matière de minerais et de métaux provenant de zones de conflit et en matière de travail des enfants (ODiTr).
Pour atténuer ces risques, Rolex cherche à cartographier et, dans la mesure du possible, à tracer l’ensemble des matières qu’elle achète pour la fabrication de ses montres. La marque doit, pour ce faire, maîtriser les rapports existants entre les acteurs de sa chaîne d’approvisionnement, et travailler en étroite collaboration avec ses fournisseurs avec lesquels elle entretient, pour la grande majorité, des relations de longue date.
Définitions
Cartographie
En « cartographiant », Rolex recueille des informations sur ses fournisseurs et sur leur chaîne d’approvisionnement pour créer une carte globale de son propre réseau, qu’il s’agisse de l’achat d’une matière, d’un produit ou d’un service. Pour les chaînes d’approvisionnement à risque, Rolex collabore avec ses fournisseurs directs afin d’identifier et d’évaluer les risques liés aux rangs suivants. L’exercice est répété pour chaque rang de la chaîne d’approvisionnement afin de cartographier les risques le plus en amont possible. Chaque fournisseur doit être transparent et fournir l’intégralité des informations dont il dispose, afin de permettre à Rolex de cartographier sa chaîne de valeur en compilant la provenance des matières utilisées, les sites et le contexte de fabrication des produits.
Traçabilité
En « traçant », la marque garantit et documente l’origine et le suivi informatique des flux physiques de lots de matières, de composants, de produits, entre autres, ainsi que les actions qui président à leur transformation – comme la production, l’assemblage, le conditionnement –, ou à leur transfert – comme la manutention et le transport.
Cadre de référence
Ces dernières années, Rolex a renforcé la traçabilité de ses chaînes d’approvisionnement de manière à maîtriser les circuits commerciaux lors des achats de ses matières premières. La marque a également développé un plan d’atténuation des risques afin de pouvoir accompagner chaque fournisseur dans cette perspective. En plus des réglementations nationales et internationales ainsi que des cadres de référence établis notamment par l’OIT et l’OCDE, l’entreprise s’appuie sur les certifications et réglementations environnementales suivantes :
Certifications
Métaux précieux
— London Bullion Market Association (LBMA)
— London Platinum and Palladium Market (LPPM)
— Responsible Minerals Assurance Process (RMAP)
— Responsible Minerals Initiative (RMI)
— The Conflict Minerals Reporting Template (CMRT) / Responsible Minerals Assurance Process (RMAP)
— Responsible Jewellery Council Chain of Custody (RJC CoC)
Diamants
— The Kimberley Process (KP)
Réglementations environnementales
— Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)
— Enregistrement, Évaluation, Autorisation et Restriction des substances chimiques (REACH)
Programmes de traçabilité
Grâce à la verticalisation de sa structure, la marque bénéficie d’un accès direct à nombre de ses fournisseurs, ce qui lui permet de renforcer la traçabilité de ses approvisionnements en amont, au plus près des risques. Sur certaines chaînes d’approvisionnement à très haut risque, en complément des obligations réglementaires, Rolex a mis en place ses propres programmes de traçabilité, notamment pour l’or.
Comités
Rolex s’est dotée de comités internes de surveillance relatifs aux pratiques d’achats responsables pour les matières précieuses (pour les métaux et minerais ainsi que pour les pierres de couleur). La marque a mis en place des comités séparés pour chaque affineur afin d’évaluer ses performances et d’appliquer des mesures correctives, si nécessaire.
Gestion des risques
Description du système de gestion des risques
En réponse aux exigences de l’Ordonnance fédérale sur les devoirs de diligence et de transparence en matière de minerais et de métaux provenant de zones de conflit et en matière de travail des enfants (ODiTr) du 3 décembre 2021, Rolex a établi une matrice de risques qui permet d’identifier et d’évaluer la probabilité et la sévérité des risques sur sa chaîne d’approvisionnement, en matière de droits humains et d’environnement. Dans ce cadre, la sévérité d’un impact négatif se juge individuellement et par type d’industrie en fonction de la gravité, de l’ampleur et du caractère irrémédiable du dommage. La probabilité, elle, se définit par la possibilité de voir cet impact se réaliser. Mise à jour annuellement en fonction des actualités géopolitiques, médiatiques et sectorielles, cette matrice de risques est un outil de gouvernance essentiel pour gérer les achats de chaque secteur industriel à travers le monde.
Matrice de risques
La matrice permet de prioriser les périmètres de risques et d’approvisionnement. Sur cette base, un programme annuel de diligence est réalisé pour analyser avec précision les chaînes d’approvisionnement et calculer les risques liés à la localisation des fournisseurs. Ce travail permet de définir le périmètre de diligence annuel en conformité avec les critères requis par la réglementation applicable. Les étapes décrites par la suite sont déployées sur ce périmètre. La matrice des risques comprend les catégories suivantes :
— Gouvernance : blanchiment d’argent et financement du terrorisme, soutien à des groupes armés, non‑respect des taxes, frais et redevances, exploitations minières illégales, travail des enfants.
— Social : travail forcé, discrimination, harcèlement, non‑respect de la liberté de réunion et d’association, privation des terres ; atteinte au droit à la vie privée, aux conditions de travail, à la santé et à la sécurité, aux conditions de vie, à l’égalité des genres.
— Environnement : pollution des sols et atteintes à la biodiversité, déforestation, abandon de déchets et polluants.
Canaux d’identification des risques
Cartographie
En priorisant les chaînes d’approvisionnement à risque, Rolex a lancé une campagne de cartographie. Dans ce cadre, ses acheteurs identifient et évaluent, en collaboration avec les fournisseurs de rang 1 (fournisseurs directs de Rolex), les risques liés aux rangs suivants de la chaîne d’approvisionnement.
Chaque fournisseur doit être transparent, et fournir l’intégralité des informations permettant à Rolex de cartographier sa chaîne d’approvisionnement en précisant la provenance des matières utilisées, les sites et le contexte de fabrication des produits.
Minerais et métaux
Concernant les minerais et les métaux, la cartographie consiste à remonter les chaînes d’approvisionnement en identifiant les fournisseurs des fournisseurs de rang 1 inclus dans le périmètre annuel.
L’exercice est répété pour chaque rang de la chaîne d’approvisionnement afin de cartographier les risques jusqu’à la mine ou le plus en amont possible en cas de certification du fournisseur.
Si elles correspondent aux certifications reconnues par Rolex (voir « Politique d’achats responsables », page 36), les certifications produites par les fournisseurs et par leurs propres fournisseurs sont un gage d’absence de minerais et de métaux provenant de zones de conflit en amont de la chaîne d’approvisionnement. Rolex hérite ainsi de la diligence effectuée par les fournisseurs. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de remonter la chaîne jusqu’à la source minière.
Travail des enfants
Concernant le travail des enfants, Rolex se base sur l’adresse du fournisseur ainsi que sur le made in (pays de production selon l’indication d’origine) du bien ou du service sourcé. En effet, le made in permet de se prémunir si un fournisseur de rang 1 est uniquement un distributeur localisé sur un territoire identifié comme exempt de risques. Dans ce cas, Rolex remonte jusqu’à la localisation de production du bien ou du service fourni.
Compte tenu de la diversité des biens et des services fournis dans sa chaîne d’approvisionnement, Rolex prend en compte plusieurs données, notamment le taux d’auto‑approvisionnement Swissness (TAAS) ainsi que le certificat d’origine douanière. Le but est de déterminer si le bien ou le service a été produit en Suisse ou dans quel pays l’essentiel de la valeur ajoutée a été apporté.
Veille
Rolex effectue une veille continue des actualités géopolitiques et médiatiques en lien avec les secteurs industriels et les fournisseurs. Celle‑ci est intégrée à chaque étape du cycle de vie du bien ou du service des fournisseurs. Elle est par ailleurs renforcée lors de l’entrée d’un fournisseur pouvant représenter un risque élevé par rapport au travail des enfants ou aux minerais et métaux. L’objectif de Rolex est de se prémunir de tout risque avant d’entamer une relation commerciale. Cette veille permet aussi d’anticiper la mise en œuvre de nouvelles réglementations concernant la diligence à travers le monde.
Calcul du risque fournisseur
Il existe trois niveaux de risque pour les fournisseurs au sein des différentes chaînes d’approvisionnement, et ce, quel que soit leur rang.
Minerais et métaux
Pour les risques associés aux minerais et aux métaux en provenance de zones de conflits ou à haut risque, Rolex procède de la façon suivante : chaque fournisseur de la chaîne d’approvisionnement est cartographié. Le risque est évalué en fonction de son adresse (pays et région), comme établi par la liste CAHRAs (Conflict‑Affected and High‑Risk Areas) :
— Risque faible : le fournisseur ne se trouve pas dans un des pays cités dans le référentiel.
— Risque modéré : le fournisseur se trouve dans un pays cité dans le référentiel, mais pas dans une région.
— Risque fort : le fournisseur se trouve à la fois dans un pays et une région cités dans le référentiel.
Un fournisseur de rang 1 entretenant dans sa chaîne d’approvisionnement des relations d’affaires avec des fournisseurs à risque faible et à risque modéré héritera du risque le plus élevé de la chaîne. Dans ce cas précis, Rolex lui attribue un risque modéré.
Si Rolex dispose de la déclaration d’un fournisseur ou d’une certification lui permettant d’exclure la provenance d’une zone de conflit (à savoir une région de la liste CAHRAs), le risque fournisseur n’est pas identifié comme fort. Le risque faible ne pouvant toutefois être prouvé dans ce cas, Rolex lui attribue le degré de risque modéré.
Travail des enfants
Concernant le travail des enfants, Rolex calcule pour chaque bien ou service fourni le risque en fonction des informations liées au pays du made in au regard du Children’s Rights in the Workplace Index de l’Unicef, notamment la note donnée au pays :
— Risque faible : la note est comprise entre 0 et 3,33 exclue.
— Risque modéré : la note est comprise entre 3,33 inclue et 6,66 exclue.
— Risque fort : la note est comprise entre 6,66 inclue et 10.
Pour le travail des enfants, le risque modéré est catégorisé « haut » ou « bas » pour renforcer le poids du contrôle du modèle standard s’appliquant à l’ensemble des risques.
— Risque modéré : la note est comprise entre 3,33 inclue et 6,66 exclue.
— Risque modéré bas : la note est comprise entre 3,33 inclue et 5 exclue.
— Risque modéré haut : la note est comprise entre 5 inclue et 6,66 exclue.
Comme pour le calcul du risque lié aux minerais et métaux, si des risques ont été identifiés dans la chaîne d’approvisionnement, chaque fournisseur se voit automatiquement attribuer le degré de risque maximum.
Focus
Dispositif d’alerte
Déployé en octobre 2023 sur le site rolex.com, un système de signalement est désormais accessible à l’ensemble des parties prenantes de la marque afin de traiter tout doute fondé lié aux effets néfastes potentiels ou effectifs observés dans la chaîne d’approvisionnement en rapport avec les exigences de l’ODiTr en matière de minerais et de métaux provenant de zones de conflit et en matière de travail des enfants. Rolex a déployé ce mécanisme sur une plateforme tierce afin de garantir l’anonymat et la confidentialité des données lors du traitement interne de l’alerte. La marque a élargi le dispositif en mars 2024 pour enregistrer et traiter toute alerte en lien avec l’entreprise sur le non‑respect des droits humains, sur l’atteinte aux libertés fondamentales, à la protection de l’environnement ou à la bonne gouvernance, mais aussi sur le harcèlement, la discrimination ou encore sur la corruption, entre autres.
Plan d’atténuation des risques
Rolex a mis en place un programme d’atténuation des risques tout au long de sa chaîne d’approvisionnement, dans lequel l’entreprise accompagne chaque fournisseur. Toutefois, si ce risque est avéré et trop important pour être complètement sous contrôle, Rolex se réserve le droit de mettre fin à la relation commerciale.
En fonction du niveau de risque identifié auprès du fournisseur, Rolex met notamment en place des audits, annoncés ou non, sur les sites de fabrication, de sous‑traitance et d’extraction de matières premières par des auditeurs externes agréés.
Après analyse des résultats, Rolex laisse six mois à son partenaire pour remédier aux non‑conformités mineures observées et demande un plan d’action immédiat pour les non‑conformités d’ordre majeur. Les actions d’atténuation des risques sont suivies et mesurées. Elles doivent également démontrer leur pertinence et leur efficacité.
Le plan d’atténuation des risques prévoit un contrôle proportionné au risque :
— Risque faible : le fournisseur s’aligne de manière volontaire sur les engagements de la marque en matière environnementale, sociétale et de gouvernance en signant la Charte de développement durable de Rolex à l’intention de ses partenaires.
— Risque modéré : Rolex lance un audit documentaire pour évaluer la maîtrise du risque du fournisseur. Cet audit fait l’objet d’une révision tous les trois ans. Le fournisseur doit également signer la Charte de développement durable de Rolex.
Concernant le travail des enfants, Rolex a mis en place un plan d’atténuation spécifique, comme mentionné plus haut :
- Risque modéré bas : le plan d’action pour le risque modéré s’applique.
- Risque modéré haut : le contrôle est renforcé. Un audit est réalisé par un auditeur externe agréé sur le site du fournisseur afin d’évaluer la maîtrise du risque et il fait l’objet d’une révision tous les trois ans. Le fournisseur doit également signer la Charte de développement durable de Rolex.
— Risque fort : un audit est effectué par un auditeur externe agréé sur le site du fournisseur afin d’évaluer la maîtrise du risque. Il fera l’objet d’une révision tous les ans. Le fournisseur doit également signer la Charte de développement durable de Rolex.
Concernant le risque lié aux minerais et métaux, lorsque le fournisseur dispose d’une certification reconnue par Rolex, cela signifie qu’il répond aux attentes réglementaires et de la marque en termes de maîtrise des risques. Rolex veille dans ce cas au bon renouvellement de la certification.
À noter que sur certaines chaînes d’approvisionnement – pour l’or notamment –, en complément des obligations réglementaires, Rolex a mis en place ses propres programmes de traçabilité, afin d’assurer une maîtrise totale de sa chaîne d’approvisionnement.
Sélection des nouveaux fournisseurs
Pour valider l’entrée d’un nouveau fournisseur qui présente un degré de risque fort,
une procédure de diligence est menée systématiquement par l’équipe Éthique et Compliance. Chaque fournisseur est également dans l’obligation de signer la Charte de développement durable de Rolex, qui permet à la marque de s’assurer que ses valeurs fondamentales et ses engagements en matière d’environnement, de société et de gouvernance sont partagés.
Focus
Démarche de vigilance sur les risques fournisseur (know your supplier)
Rolex a une démarche de vigilance quand il s’agit d’approuver la sélection de nouveaux fournisseurs d’or, de tungstène, d’étain et de tantale. La marque analyse les candidats en fonction de leur chaîne d’approvisionnement en amont, de leur capacité à garantir la traçabilité des matériaux et de leur gouvernance interne. Cette démarche utilise la matrice des risques détaillée plus haut, ce qui permet à Rolex de reporter sur ces matières premières et découvrir ainsi les exigences de l’Ordonnance sur les devoirs de diligence et de transparence en matière de minerais et de métaux provenant de zones de conflit et en matière de travail des enfants (ODiTr). À noter que dans ce cadre, la marque ne reporte pas sur le tantale, se situant en dessous des seuils fixés par l’ODiTr.
Or
Catégorisation des types d’approvisionnement
Rolex a recours à trois types d’approvisionnement en métal précieux : de l’or circulaire industriel issu des déchets de production de Rolex (70 % de l’approvisionnement total) ; de l’or minier, en provenance de mines industrielles et artisanales (18 %) et de l’or résiduel en provenance de l’industrie horlogère et de l’industrie électronique (12 %).
À l’horizon 2025, Rolex a pour objectif de parvenir à la répartition suivante : 70 % d’or circulaire industriel, 15 % d’or minier et 15 % d’or résiduel industriel.
Système de traçabilité certifié
Rolex a élaboré pour l’or son propre système de traçabilité, certifié par la norme ISAE 3000 type 1, afin de pouvoir identifier toutes les étapes rythmant le parcours du métal jaune : extraction, pré‑affinage, transport, affinage. Le dispositif de contrôle implique de fréquents déplacements sur les sites de la part des acheteurs, mais aussi la mise en place d’équipements ségrégués auprès de la totalité des affineurs afin d’éviter tout mélange dans la chaîne d’approvisionnement. Ce flux exclusif est une garantie supplémentaire de traçabilité jusqu’à la livraison chez Rolex.
Grâce à ce système, Rolex peut garantir à 99 % la traçabilité de son approvisionnement en or depuis 2020. Le 1 % restant est déjà entièrement cartographié et ne représente aucun risque en termes de zones de conflit, de droits humains ainsi que sur le plan environnemental. Rolex peut ainsi contrôler les quantités de minerais achetés et leur provenance à toutes les étapes de leur transformation. Le dispositif mis en place pour l’or est un étalon pour Rolex. Il servira à terme pour d’autres chaînes d’approvisionnement dédiées aux métaux et minerais, dont le platine.
99 %
Flux d’or tracé dans la chaîne d’approvisionnement
Collaboration étroite avec les affineurs
Rolex collabore depuis des années avec chacun de ses fournisseurs – tous des partenaires de longue date – pour connaître tous les acteurs de sa chaîne de valeur et maîtriser les risques d’impacts environnementaux et sociaux en lien avec son approvisionnement en or. Dans ce cadre, la marque travaille notamment avec ses affineurs pour sélectionner sur une base annuelle les mines qu’elle souhaite inclure ou exclure de son panel. Rolex a signé des accords de confidentialité avec ses fournisseurs et n’est donc pas autorisée à divulguer leurs noms. Elle peut cependant communiquer les pays de provenance de l’or minier qu’elle utilise : Argentine, Canada, Chili, États‑Unis, Finlande, Pérou et Suède. Pour l’or résiduel, Rolex s’approvisionne en Italie, aux États‑Unis et au Japon auprès d’affineurs certifiés Responsible Jewellery Council Chain‑of‑Custody (RJC CoC) et affiliés à la London Bullion Market Association (LBMA).
Autres métaux
Argent
L’argent et l’or étant issus des mêmes gisements, la filière argent bénéficie naturellement des efforts de traçabilité mis en place pour l’or. À hauteur de 70 %, les approvisionnements en argent proviennent de sources minières dont les flux physiques sont tracés. Pour améliorer encore sa visibilité sur la provenance de l’argent, Rolex poursuit son travail de cartographie tout en évaluant et en optimisant l’ensemble de ses sources. L’objectif est d’atteindre, en 2028, 99 % de traçabilité pour cette matière.
Platine
Rolex a pour objectif de répliquer son modèle de traçabilité de l’or pour le platine. Dès 2024, la marque va instaurer un plan d’action visant à ségréguer ses déchets et à garantir des origines hors de zones potentiellement à risque. À l’heure actuelle, Rolex collabore déjà avec tous ses fournisseurs pour analyser leur chaîne de valeur et maîtriser les risques d’impacts environnementaux et sociaux. Pour l’affinage des déchets de platine issus de sa production, la marque a recours à des affineurs certifiés London Platinum and Palladium Market (LPPM). À terme, Rolex souhaite également mettre en place un affinage en boucle fermée des déchets de platine issus de sa production.
Tungstène
Afin d’exclure les pays à risque, Rolex a cartographié les zones de provenance des minerais utilisés par ses fournisseurs. Ces derniers se situent exclusivement en Europe.
Tous partenaires de longue date, les fournisseurs de Rolex font appel à des fonderies bénéficiant de la certification Responsible Minerals Initiative (RMI) et des certificats Conflict Minerals Reporting Template (CMRT). Ces éléments garantissent que leur chaîne de valeur a été auditée jusqu’à la mine et que les droits humains sont respectés tout au long de leur chaîne d’approvisionnement, fonderies et affineurs compris.
Laiton
Rolex a construit sa chaîne d’approvisionnement du laiton dans le souci de limiter au minimum les intermédiaires entre fondeurs et transformateurs. Le laiton approvisionné par la marque est issu de fonderies allemandes. Cet alliage utilisé par Rolex est majoritairement composé de cuivre et de zinc, ainsi que d’étain dans de très faibles proportions (< 0,5 %). L’étain étant un minerai potentiellement lié à des zones de conflit ou à haut risque, Rolex s’est assurée d’obtenir prioritairement les certificats Conflict Minerals Reporting Template (CMRT) auprès de l’ensemble des fonderies qui approvisionnent les fournisseurs « transformateurs » de la marque.
40 %
Pourcentage de matières premières recyclées dans le laiton approvisionné par Rolex
Cuivre
Les fonderies auxquelles fait appel Rolex appliquent une démarche de cartographie. Le volume total de cuivre employé par la marque est relativement faible. À ce stade, Rolex a entièrement cartographié ses flux et connaît l’ensemble de ses fournisseurs de rangs 1 et 2. La marque doit cependant poursuivre le recensement de tous les acteurs de sa chaîne d’approvisionnement jusqu’aux pays d’extraction du minerai.
70 %
Cuivre recyclé
30 %
Cuivre d’origine minière
*Approvisionnement direct (hors alliage).
Titane
La filière d’achat du titane se concentre exclusivement sur des fournisseurs basés en Suisse qui s’approvisionnent auprès de fondeurs américains et européens certifiés. À noter que ces derniers bénéficient d’un accès privilégié aux déchets des filières aéronautiques, dont les flux circulaires sont maîtrisés et tracés.
De son côté, Rolex utilise du titane recyclé à hauteur de 40 %. Ce faible résultat s’explique par le manque de disponibilité de déchets présentant les caractéristiques recherchées par la marque, mais aussi par la nécessité de maintenir les propriétés mécaniques du titane par l’apport d’autres minerais. Le volume de déchets issu de la production de Rolex est actuellement valorisé dans une filière de recyclage conventionnelle.
Acier
L’acier Oystersteel est un alliage pour la fabrication duquel les fournisseurs exclusifs de Rolex utilisent des déchets issus de l’industrie européenne (à noter que l’un d’entre eux conduit ses activités en utilisant 100 % d’électricité renouvelable). Ces déchets représentent en moyenne 60 % du volume des coulées et sont constitués de déchets alliés (issus d’alliages) et non alliés (issus de métaux purs). Le pourcentage restant est composé de ferro‑alliages primaires, riches en éléments constituant l’acier Oystersteel, et ajoutés en proportions variables aux coulées, de manière à obtenir l’acier final au grade voulu (904L).
Grâce à une cartographie précise, Rolex connaît la provenance géographique de chacun des minerais employés dans les alliages d’acier livrés par ses fournisseurs. La marque a par ailleurs sécurisé la provenance des éléments d’alliage qui entrent dans la fabrication de l’acier Oystersteel, en excluant les zones à risque. Pour augmenter la part d’acier issu de la production de Rolex dans les coulées, la marque mène actuellement un projet pilote de recyclage de l’acier Oystersteel.
Traçabilité des pierres précieuses
Vers plus de transparence
Diamants
Les critères de qualité fixés par Rolex pour son approvisionnement en diamants impliquent que moins de 1 % de la production mondiale peut satisfaire à la qualité exigée par la marque. Les fournisseurs doivent donc travailler avec une multitude d’intermédiaires, ce qui représente un défi pour la cartographie qui va à l’encontre de la culture de discrétion propre à ce secteur.
Sans renoncer toutefois aux volumes ni à la qualité des pierres dont la marque a besoin pour la production de ses montres, Rolex a expressément demandé à ses fournisseurs de respecter ses exigences quant à la provenance des diamants.
Dans ce cadre, chaque fournisseur a pour obligation de remplir chaque mois une fiche de cartographie avec le détail d’informations fiables pour chaque lot de pierres vendues (pour les diamants bruts comme pour les diamants taillés). Cette exigence a permis de raccourcir les circuits et de réduire la proportion de pierres en provenance du marché libre. Aujourd’hui, Rolex a réussi à cartographier l’origine géographique du brut des diamants ronds approvisionnés à hauteur de 97 % (contre 86 % en 2022). Quant aux pays dans lesquels la taille du diamant est effectuée, ils sont connus à 100 %. Aujourd’hui, des visites approfondies par des équipes Rolex ont été réalisées dans les usines taillant près d’un tiers du portefeuille de la marque (29 %).
Depuis 2022, en réponse aux conséquences du conflit russo‑ukrainien, Rolex a opéré des changements majeurs dans sa chaîne d’approvisionnement en diamants, afin d’exclure certains circuits.
Rolex réclame par ailleurs à ses fournisseurs qu’ils prêtent une attention toujours plus grande aux critères de responsabilité et de durabilité afin d’évaluer les risques et d’orienter leur approvisionnement vers des pays politiquement stables et luttant contre la corruption. L’enjeu est de passer à terme d’une cartographie déclarée à une cartographie documentée.
Aujourd’hui, 100 % des diamants utilisés par Rolex sont certifiés par le Processus de Kimberley qui atteste que l’achat de diamants bruts est exempt de liens avec des zones de conflit. Pour garantir un approvisionnement responsable, l’entreprise se fournit auprès d’un nombre limité de fournisseurs, tous des partenaires de confiance.
Pour les diamants, Rolex dispose d’une traçabilité déclarative à 100 % qui répertorie l’origine des pays d’extraction et de taille. La volonté de la marque est d’augmenter de 30 à 50 % l’approvisionnement de diamants en ligne directe d’ici à 2027. Cela signifie que les fournisseurs qui livrent les diamants polis font office à la fois d’acheteurs des diamants bruts et de superviseurs du processus de taille. Cette part devrait s’élever à 75 % en 2030. D’ici là, la marque a fixé comme objectif de déployer une traçabilité 100 % numérique, validée par des audits externes, et d’évaluer les usines de taille tous les trois ans.
Pierres de couleur
Les procédures en place pour tracer les diamants devraient également s’appliquer à terme pour l’ensemble des pierres de couleur afin d’obtenir une traçabilité déclarative de 100 % et une évaluation des tailleries sur une base trisannuelle. D’ici à 2027, Rolex devrait garantir une provenance géographique certifiée pour la totalité des rubis et des émeraudes qu’elle achète. Quant aux saphirs, la marque cherche à privilégier un flux d’approvisionnement direct entre les mines et ses fournisseurs. L’objectif est d’atteindre 30 % du volume empruntant ce circuit d’ici à 2030.
Autres métaux
Connaître tous les intervenants
Nacres
Les nacres représentent 85 % du volume des pierres d’ornement utilisées pour décorer les cadrans des montres Rolex. La marque en cartographie la provenance, bien qu’à ce jour, aucun standard international reconnu n’existe pour ce marché.
Rolex utilise pour ses cadrans des nacres roses en provenance des États‑Unis, des nacres perlées et blanches en provenance d’Australie et du bassin indopacifique occidental, ainsi que des nacres noires en provenance de Polynésie.
Les fournisseurs historiques de Rolex ont longtemps fait face à des intermédiaires en amont des filières qui ne souhaitaient pas offrir de transparence sur l’origine de leurs lots. Mais le fonctionnement de la filière de production de Rolex est en train de changer, grâce à certains fournisseurs actifs en matière de traçabilité et de certification, selon des critères environnementaux et sociaux. L’un d’entre eux applique notamment les principes de la certification indépendante ecocrest©, basée sur des critères écologiques et des principes de commerce équitable. Les autres fournisseurs privilégiés de Rolex mènent de leur côté divers audits sur l’ensemble de leur chaîne d’approvisionnement. Grâce aux efforts entrepris ces dernières années, Rolex connaît la provenance de 75 % des nacres qui entrent dans la fabrication de ses montres.
Glaces saphir
Depuis plusieurs années, Rolex travaille de concert avec ses fournisseurs en glace saphir pour connaître tous les intervenants de leur chaîne de valeur et ainsi, maîtriser les impacts environnementaux et sociaux.
Dans cette optique, la marque a cartographié ses flux depuis l’approvisionnement en poudre d’alun jusqu’à la fabrication des glaces. L’objectif était de sélectionner des sources responsables excluant les zones à risque. Un travail a aussi été effectué avec les fournisseurs pour mesurer l’impact carbone de la chaîne d’approvisionnement depuis l’extraction de la bauxite jusqu’à la livraison de la glace saphir.
Afin de réduire cet impact, Rolex privilégie un approvisionnement local, basé sur la technologie de croissance edge‑defined film‑fed growth (EFG). Cette technologie, consistant à tirer des plaques de cristal à partir d’un bain de saphir fondu, est moins énergivore que le procédé Verneuil qui utilise, pour créer le saphir, une pluie de gouttelettes de matière en fusion tombant sur le cristal en croissance. D’ici à 2029, le procédé EFG devrait être à l’origine de plus de 50 % des glaces saphir approvisionnées par la marque.
Oysterflex
Le bracelet Oysterflex est constitué de deux lames métalliques galbées et flexibles – une pour chacun de ses brins – surmoulées d’élastomère noir haute performance. L’alliage de nickel et de titane qui constitue les lames est à mémoire de forme et très élastique. Il comporte également des rivets en laiton.
Les lames sont fabriquées en Europe, et l’alliage qui les constitue provient des États‑Unis. La politique d’approvisionnement des fournisseurs concernés, signataires de la Charte de développement durable de la marque, correspond aux attentes de Rolex en matière de durabilité.
Concernant l’élastomère, Rolex a codéveloppé ce matériau spécifique avec son fournisseur. Ce dernier travaille par ailleurs à la diminution significative de sa propre empreinte carbone grâce aux énergies renouvelables. De son côté, la gomme qui constitue principalement l’élastomère provient de fournisseurs identifiés qui répondent aux attentes de Rolex en matière de durabilité.
Le surmoulage des brins est quant à lui effectué dans des usines localisées en Suisse.
Cuirs
Rolex produit et commercialise principalement des montres en métaux. Les montres équipées de bracelets en cuir ne représentent donc que des quantités marginales.
Pour tracer la provenance du cuir utilisé dans la fabrication de certains bracelets, Rolex a mis en place un outil de gestion qui documente sa chaîne d’approvisionnement et consolide les données concernant ses fournisseurs. En 2023, le cuir de lézard était tracé à 100 %, contre 84 % pour le cuir d’alligator et 61 % pour les brins en veau.
Issu exclusivement de fermes américaines, le cuir d’alligator acheté provient à 99 % de tanneries situées dans l’Union européenne. Ces tanneries sont pour la plupart certifiées par le Leather Working Group (86 %). Le cuir d’alligator est conforme aux dispositions de la Convention on International Trade of Endangered Species (CITES) et est certifié à 86 % selon l’International Crocodilians Farmers Association (ICFA).
Pour les cuirs de lézard, toutes les tanneries se trouvent dans l’Union européenne et sont certifiées par le Leather Working Group.
Utilisé de façon minoritaire pour les bracelets et plus largement pour les articles de maroquinerie, le cuir de veau transite par une filière plus complexe.
La traçabilité de ce produit est donc moins aboutie. En effet, si l’on peut retracer l’ensemble des tanneries (66 % du volume provient de l’Union européenne et 34 % hors UE), les fermes et la totalité des abattoirs ont une origine partiellement connue. À noter que 99,64 % du volume est commandé auprès de tanneries certifiées par le Leather Working Group.
Droits humains
Une responsabilité fondamentale
Rolex accorde la plus grande attention à ce que ses activités soient conduites dans le respect des droits humains. Dans cette optique, la marque s’engage à faire preuve de vigilance, tout au long de sa chaîne d’approvisionnement.
Travail des enfants
Le travail des enfants est une des préoccupations majeures de Rolex en matière de chaîne d’approvisionnement. La marque impose dans ce domaine une politique de tolérance zéro. Elle est rejointe en cela par l’ensemble des parties prenantes qui placent cette thématique au premier rang de leurs préoccupations. Pour répondre à cette problématique de manière efficace, Rolex a mis en place un cadre spécifiquement dédié à la gestion de ce risque.
Développement durable