Environnement

Pour Rolex, réduire l’impact de son activité est une priorité.

Dans cette optique, la marque investit pour maîtriser durablement sa consommation de ressources. Elle a mis en place différents indicateurs de performance afin de mesurer son empreinte carbone globale et, pour ses activités industrielles en Suisse, de contrôler sa production de déchets ainsi que son impact sur l’environnement. Engagée dans un processus d’amélioration continue, la marque a fixé des objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) et va désormais prioriser l’analyse des impacts en amont de sa chaîne d’approvisionnement.

Nos engagements stratégiques

Prioriser l’analyse des impacts environnementaux découlant de l’extraction des matières premières.
Mettre en place des actions mobilisant l’ensemble de l’entreprise pour atteindre les objectifs SBTi :
Réduire les émissions absolues des scopes 1 et 2 de 42 % d’ici à 2030 (vs 2021)
Réduire les émissions absolues du scope 3 de 25 % d’ici à 2030 (vs 2021)
Réduire les consommations et rejets associés aux activités industrielles et commerciales de la marque.
Compenser l’impact résiduel des activités de Rolex en soutenant des projets de haute qualité.

Changement climatique

Réduire les émissions de gaz à effet de serre

La production industrielle joue un rôle important dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre à l’origine du réchauffement climatique. Afin de limiter ses émissions, Rolex déploie des mesures depuis plusieurs années et prévoit d’accélérer son action en mettant en place une stratégie climatique.

Conformément à l’Accord de Paris sur le climat, la marque a défini des objectifs pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Par ailleurs, la marque est déjà engagée depuis une vingtaine d’années dans la mise en place de solutions d’efficacité énergétique dédiées aux spécificités de son parc industriel et de ses équipements. Chaque transformation, comme chaque acquisition, fait ainsi l’objet d’une réflexion en profondeur sous cet angle.

Cet enjeu implique des changements structurels au sein de l’entreprise, au niveau de ses processus et de ses politiques. Cela passe par la systématisation des meilleures pratiques existantes, en matière de production, particulièrement, et, plus largement, en matière de gestion des déchets ou de mobilité douce. Dans ces domaines, la marque a formé ses dirigeantes et dirigeants et mobilise ses collaboratrices et collaborateurs au quotidien.
 

Empreinte carbone et monitoring des émissions

Engagée dans la réduction de son impact environnemental, Rolex a réalisé en 2019 une première empreinte carbone. Depuis, l’entreprise mesure annuellement les émissions de CO2 liées à ses activités. Le périmètre du calcul est toutefois plus large que celui de ce présent rapport puisque l’empreinte carbone intègre non seulement les entités suisses – Rolex SA, la Manufacture des Montres Rolex SA, la société Roldeco SA et les sociétés affiliées au groupe Rolex –, mais aussi les filiales de service et de distribution à l’étranger.

En 2023, l’empreinte carbone totale de Rolex s’élevait à 1996 kt CO2 eq, dont 99 % sont à imputer au scope 3, émanant notamment de l’approvisionnement en matières précieuses (or, platine, palladium et argent).

 
L’empreinte totale de Rolex a diminué de 37 % entre 2022 et 2023. Cette baisse est majoritairement due aux décisions prises sur l’approvisionnement en or, dont résultent 31 % de cette réduction. Cela s’explique par différentes actions, comme la réorientation d’une partie du volume d’or minier acheté au profit de l’or résiduel, l’évolution du panel des mines vers des sources moins émissives et enfin, la réduction du volume d’or total acheté.

Ce diagramme standardisé montre l’empreinte carbone de Rolex catégorisée en trois scopes : Scope 1 (émissions directes), scope 2 (émissions indirectes liées à la consommation d’énergie) et scope 3 (émissions indirectes produites par les activités en aval et en amont). Le scope 1 englobe les émissions des installations et des véhicules d’entreprise Rolex. Le scope 2 comprend la consommation d’énergie, tandis que le scope 3 représente la vaste majorité des émissions produites par l’acquisition de biens et de services, le transport et la transformation de fin de vie des produits. Le diagramme s’appuie sur les normes du Greenhouse Gas Protocol international et présente une structure claire visant à gérer et réduire les émissions au sein de la chaîne d’approvisionnement.
Scope de l’empreinte carbone de Rolex, qui illustre les émissions directes et indirectes en conformité avec le Greenhouse Gas Protocol (GHG).

Émissions de GES de Rolex (en kT CO2 eq)

Ce tableau présente les émissions de gaz à effet de serre de Rolex en kilotonnes d’équivalent CO₂ (kT CO₂ eq) entre 2021 et 2023, catégorisées en scopes 1, 2 et 3.  Le scope 1 couvre les émissions directes produites par des sources détenues ou contrôlées. Elles restent relativement stables sur la période, avec 12 kT CO₂ eq en 2021 et 2022 et une légère diminution à 10 kT CO₂ eq en 2023. Le scope 2 inclut les émissions indirectes produites par l’achat d’électricité. Elles ont légèrement diminué, passant de 12 kT CO₂ eq en 2021 à 10 kT CO₂ eq en 2023. Le scope 3, qui regroupe toutes les autres émissions indirectes, comme celles produites par la chaîne d’approvisionnement, représente la large majorité du total des émissions de Rolex. Les émissions du scope 3 représentaient 3207 kT CO₂ eq en 2021, 3128 kT CO₂ eq en 2022 et ont chuté significativement en 2023 en passant à 1976 kT CO₂ eq.  Une large part des émissions du scope 3 est liée à l’utilisation de matières précieuses, qui représentaient 91,7 % du total des émissions en 2021 (2963 kT CO₂ eq), 89,7 % en 2022 (2824 kT CO₂ eq) et 88 % en 2023 (1752 kT CO₂ eq). Les émissions qui ne comptent pas les matières précieuses représentaient 7,5 % du total des émissions en 2021 et 11 % en 2023. En tout et pour tout, Rolex a réussi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 3231 kT CO₂ eq en 2021 à 1996 kT CO₂ eq en 2023. La baisse la plus signification s’est produite dans le scope 3, particulièrement pour les émissions liées aux matières précieuses, ce qui souligne l’engagement de Rolex à réduire son impact environnemental dans le cadre de ses initiatives en matière de durabilité.
Émissions de gaz à effet de serre (en kt CO₂ eq) de Rolex entre 2021 et 2023, incluant la répartition par scope et la part des matières précieuses.

Scope 1
Les émissions directes proviennent majoritairement des sites de production situés en Suisse. Celles‑ci sont principalement générées par la consommation de gaz naturel et représentent 0,5 % de l’empreinte carbone totale de la marque, soit 10 kt CO2 eq.

Scope 2
Les émissions liées à la consommation d’énergie touchent aussi bien les sites suisses que les filiales étrangères et contribuent à 0,5 % de l’empreinte carbone 2023 de la marque, soit 10 kt CO2 eq. Les filiales contribuent pour une grande part au résultat (78 % contre 22 % pour le parc industriel suisse), car leur mix énergétique est principalement issu de sources non renouvelables. Des efforts seront donc entrepris pour réduire la part des énergies fossiles à moyen terme.

Scope 3
Les matières précieuses contribuent à 88 % de l’empreinte de Rolex en 2023. L’impact de l’or minier est le plus important (89,5 %), suivi par celui du platine (8,1 %), des pierres précieuses (1,3 %) et enfin, du palladium (1 %). Le reste des matières précieuses (argent et or résiduel industriel) contribue de façon plus faible à l’empreinte (0,1 %). Ce résultat invite donc la marque à concentrer ses efforts sur l’or minier et le platine.

Par ailleurs, malgré un impact environnemental important qui se reflète dans leur facteur d’émissions, les pierres précieuses sont achetées en très faible quantité. Elles ne contribuent donc pas de façon significative à l’empreinte carbone totale de Rolex. La marque reste très vigilante néanmoins quant à la traçabilité de ces dernières.

Qualité des données
L’empreinte carbone de Rolex fait l’objet d’un bilan annuel de ses émissions de gaz à effet de serre. Les résultats varient d’une année à l’autre, mais confirment les tendances générales des trois dernières années.

Consciente que la précision des résultats d’un tel bilan doit être basée sur des données détaillées, des hypothèses structurantes et des analyses environnementales internes, Rolex s’est engagée, dès 2019, dans un processus d’amélioration continue sur cette thématique.

Bien que des incertitudes inhérentes aux données, aux hypothèses ou aux changements méthodologiques subsistent immanquablement, la construction de l’empreinte signale les catégories d’émission les plus importantes, permettant ainsi de prioriser les actions de réduction. Rolex conçoit donc son empreinte comme un outil d’amélioration continue et de pilotage stratégique.

Un effort important a été entrepris en interne dans la collecte de données afin que l’indice de confiance des résultats pour l’empreinte 2023 soit de plus en plus élevé.

Les points suivants confortent les résultats obtenus :
— Rolex suit les meilleures pratiques de reporting et de construction d’empreinte carbone en application du protocole GHG. Toutes les catégories applicables à la marque ont été incluses dans le calcul de la dernière empreinte.
— La majorité des données fournies pour les sites suisses sont des données primaires. Un processus de révision et de validation des résultats en interne est en place depuis 2022.
Les sources – comme la base de données « ecoinvent 3.9 » et les données primaires de Rolex – sont robustes et reconnues.

Politique climatique et initiative Science Based Targets (SBTi)

L’initiative Science Based Targets (SBTi – en français « objectifs basés sur la science ») est une méthode standardisée qui encourage les entreprises privées à fixer des objectifs crédibles de réduction de CO2 en conformité avec ceux de l’Accord de Paris pour maintenir l’augmentation des températures mondiales en deçà de 2 °C, voire en deçà de 1,5 °C, par rapport aux températures préindustrielles. Elle a été lancée en 2015 par le Carbon Disclosure Project (CDP), le United Nations Global Compact, le World Resources Institute et le World Wide Fund for Nature (WWF).

Afin de poursuivre la mise en œuvre de ses engagements contre le changement climatique, Rolex a soumis ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre en décembre 2023 à l’initiative Science Based Targets qui les a validés. La société du groupe Rolex, TUDOR, a été associée à cette démarche.

Les objectifs de réduction des émissions absolues d’ici à 2030, par rapport à 2021, sont les suivants :

– 42 %

Scopes 1 et 2
 

– 25 %

Scope 3

Au total, tous scopes confondus, Rolex parviendra à une réduction de ses émissions absolues de 25 % d’ici à 2030, par rapport à 2021.

Pour atteindre ces objectifs à l’horizon 2030, une feuille de route climat est en cours de construction. Cette feuille de route prend en considération notamment l’approvisionnement responsable des matières premières, la diminution de la part d’or minier, le passage du fossile au renouvelable, l’achat de machines efficientes, ainsi que l’optimisation du transport, de la mobilité et des conditionnements.

Ce graphique illustre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de Rolex et de TUDOR en conformité avec l’initiative Science Based Targets (SBTi). Les émissions sont mesurées en kilotonnes d’équivalent CO₂ (kt CO₂ eq) pour les années 2021, 2022 et 2023, 2021 étant l’année de référence. En 2023, le total des émissions est descendu à 2076 kt CO₂ eq, une réduction importante par rapport aux 3298 kt CO₂ eq en 2021. Le diagramme distingue les émissions des scopes 1 et 2 (les émissions directes et liées à la consommation d’énergie, respectivement) et les émissions du scope 3 (les émissions de source indirecte, comme la chaîne d’approvisionnement). Entre 2022 et 2023, les efforts de réduction de Rolex se traduisent principalement par des décisions concernant l’approvisionnement en or, en achetant de l’or résiduel et en se fournissant auprès de mines moins émissives. D’ici à 2030, Rolex et TUDOR visent à réduire de 42 % les émissions des scopes 1 et 2 et de 25 % les émissions du scope 3, contribuant ainsi de manière significative à leur stratégie de durabilité.
Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de Rolex et TUDOR d’ici à 2030, basés sur l’initiative Science Based Targets, avec une attention sur la réduction significative des émissions des scopes 1, 2 et 3.

Efficacité énergétique

Une consommation responsable

Bien que la consommation énergétique de Rolex représente un impact mineur en matière d’empreinte carbone, l’entreprise améliore chaque année son efficience dans ce domaine. Pour ce faire, Rolex promeut une consommation responsable dans tous ses ateliers et optimise la performance des moyens de production les plus énergivores. Elle poursuit et intensifie ses efforts d’efficience partout où cela est possible, sur les sites de production comme dans les bâtiments administratifs.

Bâtiments

Les immeubles des sites genevois (situés à proximité de zones d’habitation) et ceux du site biennois (dans une zone industrielle éloignée du centre‑ville) obéissent à des réglementations et à des contraintes énergétiques différentes. Cela peut se traduire par exemple par la possibilité ou non d’installer certains systèmes de production de chaleur sur les bâtiments administratifs et industriels.

Énergie
Pour satisfaire ses besoins en chauffage, l’entreprise a fait le choix – dès le début des années 2000 – de renoncer définitivement au mazout. Aujourd’hui, sa stratégie repose sur deux piliers, en parfait alignement avec les objectifs affichés par l’Office fédéral de l’énergie :
— développer autant que possible des alternatives aux énergies fossiles (y compris le gaz naturel) à l’horizon 2030 ;
— garantir une utilisation efficiente de chaque kilowattheure distribué et consommé.

Plan-les-Ouates

Pompes à chaleur
Encore inexistante il y a quelques années, la technologie des pompes à chaleur équipe désormais la quasi‑totalité des bâtiments genevois. Ce système permet de s’affranchir progressivement du recours aux énergies fossiles sans faire appel à d’importantes consommations électriques supplémentaires. Les pompes à chaleur se substituent à des groupes de froid déjà existants et valorisent la chaleur de la production qui était auparavant dissipée dans l’atmosphère. Dans le cadre de nouvelles constructions, et lorsque le terrain s’y prête, l’entreprise raccorde les pompes à chaleur à des sondes géothermiques pour augmenter encore leur rendement, comme c’est le cas pour un futur bâtiment à Chêne‑Bourg ainsi que pour la crèche Les Petits Chronos, certifiée Minergie‑ECO et située dans le quartier de Pont‑Rouge à Genève. Des espaces techniques ont également été réservés pour pouvoir – à terme et en fonction des opportunités – connecter de nouvelles pompes à chaleur à un réseau à distance d’échange de chaleur.

Fluides frigorigènes
Les fluides frigorigènes d’ancienne génération ont un fort impact sur l’environnement en cas de fuite dans l’atmosphère, et plus particulièrement sur la couche d’ozone. Depuis plusieurs années, Rolex devance les exigences légales et remplace systématiquement les équipements qui en contiennent par des machines de nouvelle génération pourvues de fluides ayant moins d’impact sur l’environnement. À terme, tous les systèmes de refroidissement utiles aux cafétérias et aux chambres froides seront équipés de machines fonctionnant au CO2. Ces nouveaux équipements permettent par ailleurs de produire une grande partie de l’eau chaude sanitaire sans faire appel à une énergie fossile.

Gaz naturel
Moins polluant et moins émissif en CO2 que le mazout, le gaz naturel est encore largement utilisé sur les sites industriels de Rolex en Suisse. Énergie de transition par définition, ce vecteur énergétique doit progressivement être remplacé par des solutions plus vertueuses. Un « talon de consommation » (quantité d’énergie minimale consommée en permanence par un bâtiment) devrait néanmoins subsister sur les bâtiments les plus anciens durant les périodes de grand froid. Toutefois, la totalité du gaz qui est fournie par les Services industriels de Genève est compensée en CO2 à l’aide de certificats de qualité contrôlés par la Société générale de surveillance (SGS).

Focus

Monitoring énergétique des bâtiments en Suisse

Le monitoring des installations des bâtiments (ex. chauffage, froid, ventilation) permet de collecter des données sur la consommation en énergie d’un site. Dès que celles‑ci sont analysées, un plan d’action peut être mis en œuvre. À Bienne, le plan d’action vise à diminuer de moitié la quantité d’énergie nécessaire pour chauffer 1 m2, en moins de dix ans. Concrètement, ces résultats sont rendus possibles par le maillage maximal des réseaux, l’optimisation des régulations des bâtiments et le remplacement systématique des équipements vieillissants.

À Genève, grâce à un monitoring et à une démarche d’amélioration continue au sein des ateliers de production, les gains obtenus cette année sont de l’ordre de 1818 MWh à Plan‑les‑Ouates et à Chêne‑Bourg (soit au total l’équivalent de la consommation de plus de 600 ménages genevois). Ce résultat illustre l’appropriation collective des enjeux et la maturité de la démarche au sein de la production. Dans la continuité de cette dynamique, le déploiement des outils et de la démarche est prévu sur le site des Acacias en 2024.

Pellets
À Bienne, pour réduire le recours aux énergies fossiles, des chaudières à pellets ont remplacé l’ensemble des chaudières à gaz. Aujourd’hui, la quasi‑totalité des bâtiments en est équipée. Quelques chaudières à gaz ont toutefois été maintenues pour servir d’unités de secours. Dans le cadre de cette évolution, l’ambition de Rolex est de garantir un approvisionnement en pellets locaux, issus du renouvellement naturel des forêts suisses et des résidus de l’exploitation forestière non valorisés. Actuellement, Rolex consomme sur l’ensemble du site de Bienne environ 1000 tonnes de bois par an, en provenance des forêts jurassiennes et fribourgeoises.

Biogaz
Depuis 2022, en partenariat avec la Ville de Bienne, la totalité du biogaz consommé par le site de production provient du traitement des déchets des stations d’épuration (STEP) locales.

Électricité
En Suisse, Rolex privilégie l’électricité issue de centrales hydroélectriques pour consommer un maximum d’énergie électrique décarbonée. L’entreprise a également installé des panneaux photovoltaïques sur l’ensemble de ses sites.

10 687 m2

Surfaces de panneaux photovoltaïques déployés sur les sites de Rolex
 

1455 MWh

Production d’électricité annuelle
 

134 214 MWh

Consommation électrique annuelle
 

Certifications
Depuis 2021, Rolex travaille à la certification environnementale de ses bâtiments. Cette démarche se poursuit en fonction des projets de transformation ou de rénovation, et lors de la construction de nouveaux bâtiments. Dans ce cadre, plusieurs bâtiments sont déjà labellisés Minergie. Le site des Acacias à Genève a obtenu en 2023 le label BREEAM In‑Use, délivré aux bâtiments déjà mis en service. Les sites de Chêne‑Bourg et Plan‑les‑Ouates suivront en 2024. Quant au futur site de Rolex prévu à Bulle d’ici à 2029, il ambitionne d’être certifié BREEAM Outstanding. Ce qui en ferait le premier bâtiment industriel suisse de cette ampleur à recevoir cette distinction. À Bienne, presque tous les bâtiments sont certifiés Minergie. Ces derniers visent également pour 2024 la certification BREEAM In‑Use.

Sobriété numérique
Dans le domaine des systèmes d’information, Rolex s’est engagée dans une démarche de durabilité accompagnée d’une structure de pilotage et de ressources dédiées à la réduction de l’impact environnemental. La marque a ainsi créé des bases de données de référence pour répondre aux enjeux décisionnels, de reporting et d’analyse en matière de RSE ainsi que la mise à disposition d’outils de pilotage à l’échelle des objectifs de durabilité de l’entreprise. Rolex sensibilise et forme l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs aux enjeux du numérique responsable. L’entreprise a également intégré des critères spécifiques pour son approvisionnement et mesuré l’empreinte environnementale de son parc d’équipements informatiques afin d’engager des actions d’amélioration.

Des objectifs de consommation ont été définis dans le cadre de la restructuration des centres de données de Rolex, comme la diminution de l’occupation au sol (– 50 %), l’optimisation de l’utilisation des serveurs, ou encore le relèvement du seuil de la température des espaces (de 18 °C à 25 °C) pour un gain énergétique de 30 %. Les centres de données, neufs ou rénovés, seront tous opérationnels fin 2025 pour Genève et fin 2026 pour celui de Bienne.

Parc industriel

Limiter l’impact de la production

Grâce à la révision des installations techniques des bâtiments et à l’optimisation de leur régulation, Rolex a réalisé des évolutions significatives en matière d’efficience énergétique. La marque a mené deux grandes campagnes d’optimisation des équipements de production soit en intégrant une étape d’écoconception lors de l’acquisition de nouveaux équipements, soit en modifiant des équipements existants pour les rendre moins énergivores. Cette approche est désormais systématisée au sein de l’entreprise et déclinée en différentes démarches.

Optimisation des équipements

Dans le cadre du plan de renouvellement du parc industriel et de l’augmentation des capacités de production, la démarche d’optimisation des équipements consiste à investir dans des moyens de production de nouvelle génération pour réduire l’impact environnemental des activités de l’entreprise. En partenariat avec des fournisseurs implantés en Suisse, un nouveau moyen d’usinage a été développé autour d’objectifs de réduction ambitieux dont la consommation électrique, la quantité d’huile utilisée, la masse de la machine ou l’empreinte au sol.

Destiné à l’usinage des mailles de bracelet, ce nouveau moyen reprend un concept éprouvé en l’optimisant encore sur les axes de productivité (+ 20 %), sur la consommation électrique (– 25 %), sur le volume d’huile utile (– 50 %) et sur la surface au sol (– 40 %). En termes de consommation électrique, le gain sur le parc industriel projeté en 2026 est estimé à 100 MWh par an. La première machine est en phase d’assemblage et de mise au point, et sa livraison est planifiée mi‑2024.

Moyens de production durables

La conception des moyens de production a une incidence considérable sur leur impact environnemental. Le cahier des charges à l’origine de leur fabrication est donc capital pour obtenir des améliorations significatives. Rolex considère désormais l’acquisition de nouveaux équipements industriels sous l’angle de la durabilité qui s’applique tout au long de leur cycle de vie, depuis leur création jusqu’à leur capacité à être recyclés, en passant par leur utilisation et par leur programme de maintenance.

La marque a lancé en 2021 une démarche globale allant dans ce sens. Celle‑ci a pour ambition d’ajouter la composante de l’impact environnemental dans le processus d’acquisition. Elle propose également des formations spécifiques aux personnes responsables du renouvellement des moyens de production. Il s’agit d’un important changement de paradigme, puisque les critères d’achat reposaient jusqu’ici sur les notions de qualité, de délai, de coût et de performance uniquement.

Micro-milling machine

Focus

Un nouveau concept de micro-fraisage

Destiné à l’usinage des plaques de cadrans, un concept innovant de micro‑fraisage né dans le cadre du programme EcoSwissMade de la Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES‑SO) cible des gains sur la consommation électrique (–80 %), mais aussi sur le volume d’huile utile (–95 %) et sur l’occupation du sol (–65 %). En termes de consommation électrique, le gain sur l’ensemble du parc industriel est estimé à 170 MWh par an. Les premiers tests réalisés en 2023 ont permis de valider le potentiel du concept. Son développement industriel se poursuit en 2024.

Transport et mobilité

Optimiser les véhicules et les déplacements

Maillon important du système logistique de Rolex, le transport des biens et des marchandises – assuré entre les sites de production, les fournisseurs, les filiales et les détaillants – représente une part non négligeable dans l’empreinte carbone globale de l’entreprise. Dans ce domaine, le transport aérien occupe une place prépondérante sur la feuille de route de l’entreprise en matière de réduction. Plusieurs projets ciblent cette diminution : par exemple la production régionale des accessoires de vente et de communication, ainsi que des imprimés. Ou encore le recours au transport maritime, routier ou ferroviaire à chaque fois que cela est possible. Enfin, un effort particulier a été fait sur les emballages de transport afin d’en réduire le poids et donc l’impact sur les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.

En parallèle, Rolex a commencé à transformer sa flotte de véhicules pour réduire au minimum ses émissions en Suisse : sur les 75 véhicules appartenant aujourd’hui à l’entreprise, 19 véhicules de tourisme (les véhicules de tourisme sont utilisés par les collaboratrices et collaborateurs pour des déplacements entre sites ou vers des destinations régionales dans le cadre de leurs activités, lorsque les transports publics ne sont pas compatibles avec leurs impératifs.) sur 35 sont électrifiés ; six sur 30 pour les utilitaires légers (les utilitaires légers et les poids lourds servent au transport quotidien des marchandises.) Parmi les sept poids lourds appartenant à l’entreprise, trois fonctionnent désormais au gaz. L’entreprise a également installé à ce jour 48 bornes de recharge pour voitures électriques sur ses différents parkings en Suisse. Des vélos électriques sont disponibles sur chaque site.

À noter que Rolex a défini un règlement des déplacements pour les voyages d’affaires qui intègre des principes de développement durable. Le service Voyages chargé d’organiser ce type de déplacements veille à proposer des options de transport les plus écologiques possibles.

Dans le cadre de ses activités commerciales, Rolex a recours à l’aviation privée. La présence internationale de la marque, le développement et la gestion des affaires de la société requièrent des déplacements de cet ordre. Rolex compense entièrement les émissions de CO2 résultant de ce type de voyages via l’achat de crédits carbone certifiés.

Plan de mobilité

Rolex s’est engagée à réduire les émissions de gaz à effet de serre issues des trajets pendulaires en mettant en œuvre un plan de mobilité. Lancé en 2021, ce plan a tout d’abord consisté en une offre axée exclusivement sur la mobilité douce et les transports publics (participation aux abonnements de train, gratuité des transports publics locaux, subventions pour l’achat d’un vélo).

En 2022, l’entrée en vigueur d’un système de stationnement payant pour les autosolistes a engendré une nette augmentation de l’utilisation des transports publics et de la mobilité douce. Cette mesure a également encouragé le covoiturage en offrant des conditions privilégiées.

Ce graphique compare les types de mobilité sélectionnés par les collaborateurs Rolex entre 2021 et 2023. Les données, mesurées selon le nombre de collaborateurs, montrent un glissement significatif vers des moyens de transport plus durables. En 2021, 66 % des collaborateurs étaient autosolistes, tandis qu’ils ne sont plus que 40 % en 2023. Par ailleurs, les options de mobilité douce (transports publics, marche, vélo) ont augmenté, passant de 24 % en 2021 à 44 % en 2023. Les parts de covoiturage et de l’utilisation de moto/scooter ont également légérement augmenté, de 6 à 7 %, et de 4 à 9 %, respectivement. Ces changements illustrent les efforts de Rolex pour encourager ses collaborateurs à adopter des transports plus durables pour se rendre au travail, afin de réduire son empreinte écologique.
Répartition des types de mobilité choisis par les collaborateurs Rolex en 2021 et en 2023, montrant une augmentation importante de l’utilisation des mobilités douces et des transports publics.

Avant le déploiement du plan de mobilité, la voiture individuelle était le mode de déplacement majoritaire avec plus de 3100 personnes ayant accès à un parking. Le plan de mobilité a donc permis de diminuer significativement la part des autosolistes, avec une réduction de 37 % entre 2021 et 2023.

Le taux de déplacements privilégiant la mobilité douce (transports publics, vélos, piétons) a quant à lui plus que doublé en deux ans, passant de 24 % à 44 %. Cette tendance a incité l’entreprise à créer, sur les sites de Genève, 290 places de stationnement supplémentaires pour vélos et 80 pour trottinettes.

Promoting cycling

Focus

Promotion du vélo à Genève et à Bienne

Afin d’encourager la mobilité douce auprès de ses employés, Rolex offre, depuis octobre 2023, une rétribution de 30 centimes par kilomètre pour les trajets pendulaires effectués à vélo entre le domicile et le site de travail. Plafonnée à 1200 francs par an, cette démarche complète le plan de mobilité actuel sans toutefois inclure les déplacements intersites.

Une journée a également été organisée en juin 2023 invitant les collaboratrices et les collaborateurs (1200 environ) à rejoindre les différents sites de l’entreprise en empruntant à vélo un parcours balisé.

L’initiative bike to work, de son côté, a séduit 320 participants à Genève et 136 à Bienne en 2023.

Au 31 juillet 2024, l’entreprise comptait 1541 employés ayant recours au vélo. Au total, les collaborateurs de Rolex à Genève et Bienne ont déjà parcouru 1 264 353 kilomètres à vélo grâce aux initiatives prises en faveur de la mobilité douce.

Gestion de l’eau

Préserver la ressource à tous les échelons

La gestion de l’eau en lien avec les différentes activités des sites de Rolex en Suisse est maîtrisée.

Ni le canton de Genève ni la région de Bienne ne sont considérés comme faisant partie de zones de stress hydrique. En dépit de son bilan positif, la marque cherche à améliorer sa performance dans le domaine de la gestion de l’eau en mettant en place des mesures de réduction de la consommation, de traitement et de rejet notamment.

Pour réduire sa consommation d’eau, Rolex a mis en œuvre plusieurs actions qui ont porté leurs fruits, comme la mise en place de circuits fermés, l’installation de dispositifs de comptage ou encore de détection de fuites. Elle a également entrepris de réaménager ses espaces verts avec des espèces rustiques moins gourmandes en eau.

L’ensemble de ces actions a permis d’économiser à Genève plus de 100 000 m3 par an ces dix dernières années. Cet effort va se poursuivre, puisque Rolex prévoit de réduire encore sa consommation d’eau de 5 % d’ici à 2027 et de 10 % d’ici à 2030.

En Suisse, Rolex est soumise à l’Ordonnance fédérale du 28 octobre 1998 sur la protection des eaux (OEaux). Toutes les eaux sont collectées distinctement. Celles qui sont non conformes aux normes de rejet (métaux lourds, hydrocarbures et autres polluants) sont prétraitées dans des stations internes dédiées afin de respecter les exigences légales en la matière.

À Genève, l’impact environnemental des rejets dans les égouts est très faible grâce à l’efficacité du système de prétraitement mis en place pour les eaux contenant de potentiels métaux ou hydrocarbures. En 2023, ce sont près de 11 000 m3 d’eau (21 000 m3 à Bienne) – employés soit dans un procédé, soit pour le nettoyage des sols – qui ont été prétraités via cinq stations d’épuration (STEP) internes avant leur rejet.

Toutes les eaux rejetées aux eaux usées sont par la suite traitées dans des STEP cantonales et déversées dans les réseaux fluviaux locaux. Ces eaux dépolluées sont ainsi rendues au bassin‑versant dans lequel elles ont été prélevées. Les rejets de toute nouvelle activité ou procédé font l’objet systématique d’une analyse. Aucune non‑conformité n’a été enregistrée dans ce cadre en 2023.

En 2023, les contrôles des sites suisses de Rolex par les services de l’État ont permis de garantir la conformité des rejets. À noter que la marque a mis en place ses propres mesures de surveillance afin d’analyser la teneur en métaux des eaux rejetées.

473 730 m3

Volume annuel de prélèvement d’eau

Consciente que l’enjeu de la gestion de l’eau se situe plutôt en amont de sa chaîne d’approvisionnement, Rolex va lancer en 2024 une « empreinte hydrique » pour évaluer les risques et identifier des mesures d’amélioration dans ce domaine.

Protection de la biodiversité

Progresser pour sauvegarder le vivant

Installés en zone urbaine et industrielle, les sites de production ne sont à proximité d’aucune aire protégée. Ils n’affectent pas non plus les habitats d’espèces menacées. N’émettant pas d’effluents ou d’émanations non conformes, leur impact sur le milieu naturel est donc faible. La mise en place de contrôles réguliers permet, dans ce cadre, une bonne réactivité en cas de non‑conformité.

En 2023, Rolex a signé la Charte des jardins (Genève). Elle a ainsi lancé plusieurs actions pour valoriser les zones de verdure de ses sites et protéger la faune et la flore indigènes. Elle a diminué les revêtements minéraux, transformé les surfaces intensives en surfaces extensives, créé des zones humides, remplacé le gazon par des prairies fleuries et des haies indigènes et disposé ça et là des nichoirs et des ruches.

Depuis plusieurs décennies, la marque réalise également des études d’impact relatives à ses nouvelles constructions. C’est le cas notamment pour le futur site de la marque à Bulle, qui s’étendra sur près de 200 000 m2. Le projet prévoit des mesures exemplaires pour compenser les dégâts générés par la construction sur les milieux actuels. L’aménagement de noues végétalisées contribuera par exemple au renforcement des continuums biologiques. Une grande diversité de structures favorables à la biodiversité sera également déployée dans le périmètre.

3,7 ha

Surfaces végétalisées des sites genevois

Biodiversity

Focus

Biodiversité

L’essentiel de l’impact de Rolex sur la biodiversité est indirect, puisqu’il se situe en amont de ses activités en Suisse. La marque va désormais mesurer cet impact tout au long de sa chaîne de valeur. Ce travail débutera prochainement avec notamment l’analyse des données relatives aux mines d’or figurant dans sa chaîne d’approvisionnement.

La biodiversité a toujours été un sujet important pour la marque, qui finance des projets en lien avec la protection de la faune et de la flore dans le cadre de son Initiative Perpetual Planet depuis de nombreuses années. En 2023, elle a par exemple accompagné des projets de conservation en Côte d’Ivoire ainsi qu’au nord de la Chine, et de reforestation le long de la cordillère des Andes.

Pollution de l’air

Le respect des normes

Sur cet enjeu spécifique, l’impact de Rolex en Suisse est essentiellement dû au fonctionnement des chaudières à gaz (NOx) et à pellets (particules fines, HAP) dont les émissions sont contrôlées conformément aux exigences de l’Ordonnance fédérale du 16 décembre 1985 sur la protection de l’air (OPair). Dans ce cadre, des contrôles sont effectués régulièrement sans mettre en évidence des cas de non‑conformité.

Rolex possède une installation de brûlage des déchets contenant de la matière précieuse pour permettre sa récupération. Ce four est équipé d’une installation de traitement des fumées et d’appareils de mesure permettant une vérification en continu de certaines émissions. Là aussi, les émissions mesurées lors des contrôles officiels sont conformes aux réglementations.

Les sites industriels utilisent également de nombreux produits qui génèrent des composés organiques volatils (COV). En 2023, la consommation de COV était de 164 tonnes et les émissions diffuses s’élevaient à 70 tonnes. Rolex s’efforce de limiter ces émissions en déployant des systèmes de traitement au charbon actif et en modernisant ses équipements. L’entreprise s’est engagée à réduire ses émissions de COV de 25 % d’ici à 2027 et de 50 % d’ici à 2030.

Rolex n’utilise, par ailleurs, aucune substance appauvrissant la couche d’ozone, selon l’Ordonnance fédérale sur la réduction des risques liés aux produits chimiques (ORRChim) du 18 mai 2005.

Machines anti‑pollution

Déchets

La maîtrise des flux

En Suisse, Rolex assure un suivi mensuel de ses déchets (pesée avant enlèvement et vérification des poids selon les factures des prestataires). Elle détient un registre qui permet un traçage et un suivi précis pour chaque type de déchets, au kilo près.

La marque s’assure également de la conformité de ses prestataires avec la législation suisse en matière de gestion des déchets, en particulier vis‑à‑vis des deux ordonnances suivantes : l’Ordonnance sur les déchets (OLED) et l’Ordonnance sur les mouvements de déchets (OMoD).

Déchets industriels banals

Les déchets industriels banals comprennent l’ensemble des déchets en mélange non inertes et non dangereux produits par les activités.

2250 tonnes

Déchets industriels banals
 

864 tonnes

Déchets de production
 

876 tonnes

Déchets de production

Déchets de production

Ces déchets sont essentiellement constitués de deux matières : acier 904L et laiton, qui sont traités à 100 % via des filières de recyclage.

Déchets spéciaux

Les déchets sont qualifiés de « spéciaux » lorsqu’ils nécessitent un traitement particulier pour être éliminés de façon respectueuse à l’égard de l’environnement. En raison de leur composition, de leurs propriétés physico‑chimiques ou biologiques, ils requièrent un ensemble de mesures techniques et organisationnelles particulières. Tous les déchets spéciaux sont traités en Suisse, conformément à la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination.

Plastiques et PET

Rolex a lancé il y a quelques années un vaste programme de suppression des gobelets et bouteilles en plastique sur l’ensemble de ses sites en Suisse. Aujourd’hui, la mise en place de différentes solutions a permis à la marque de s’affranchir de la consommation annuelle de 5 millions de gobelets et de 160 000 bouteilles en PET.

Ce diagramme illustre les déchets produits par Rolex en 2023, qui s’élèvent à 3990 tonnes. Les déchets sont répartis en trois catégories : les déchets industriels, qui constituent la majorité, 56 %, les déchets de production, 22 %, et les déchets spéciaux, 22 % également. Ces chiffres illustrent l’attention que Rolex porte à la gestion des déchets produits par son industrie et soulignent l’importance de gérer à la fois les déchets de production, les déchets spéciaux et les déchets industriels. Gérer et réduire ces déchets constituent un enjeu majeur des efforts de Rolex en matière de durabilité environnementale.
Déchets produits par Rolex en 2023 répartis en trois catégories : déchets industriels, déchets de production et déchets spéciaux.
Ce diagramme illustre de manière détaillée comment les 3990 tonnes de déchets produits par Rolex en 2023 ont été traités. La majorité, soit 53 %, a été recyclée, ce qui reflète l’engagement de Rolex envers des pratiques de gestion durable de ses déchets. De plus, 29 % des déchets ont été incinérés, 8 % ont été remis en circulation grâce à différents processus et 4 % a été envoyés en décharge. 6 % ont subi un traitement chimique ou d’autres traitements spécialisés. Ces stratégies de gestion des déchets s’inscrivent dans la continuité des objectifs environnementaux globaux de Rolex de réduction de son empreinte carbone en recyclant davantage et en intensifiant ses efforts de valorisation.
Traitement des 3990 tonnes de déchets produits par Rolex en 2023, plus de la moitié étant recyclée.

Conditionnement

Rolex vise à intégrer l’écoconception dans ses démarches. Des formations et des outils sont ainsi créés pour aider les équipes à assimiler de nouvelles méthodes de travail. Le but est de réduire les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie des conditionnements, qu’il s’agisse de production, de transport, de stockage ou d’expédition.

Cette démarche s’est traduite en 2022 par la mise en place de nouveaux conditionnements pour l’envoi des montres aux filiales et aux détaillants. Dans le cadre de ce projet, le plastique (PETG) a été remplacé par du carton Forest Stewardship Council (FSC). Cette action a permis d’éviter la production et l’envoi de 70 tonnes de PETG en 2023. Une deuxième étape est aujourd’hui à l’étude et porte sur un insert fabriqué dans un matériau écologique à base de cellulose. Cette matière a réussi les premiers tests en laboratoire à l’interne. Une phase industrielle s’amorce pour répondre aux fonctions attendues, dont celle de garantir l’intégrité des différents modèles de montres tout au long de leur expédition.

La même démarche a été déployée pour l’envoi de pièces détachées à l’étranger. Les boîtes en PETG qui servent à cet envoi seront progressivement remplacées dès 2024 par des boîtes en carton FSC. Une deuxième phase du projet consistera à revoir également les blisters dans lesquels sont conditionnées les pièces afin de réaliser des conditionnements entièrement écoconçus. À partir de 2025, Rolex souhaite diminuer de près de 25 tonnes son usage du plastique pour ce type de conditionnement.

Focus

Transport et stockage des cadrans

Les conditionnements servant à stocker, protéger et transporter les cadrans des montres Rolex entre les différents sites de production représentent une consommation annuelle de 20 tonnes de polypropylène et produisent des émissions de CO2 à hauteur de 59 tonnes. Après leur utilisation, Rolex a pris le parti de broyer ces conditionnements et de les renvoyer à un grossiste pour les valoriser dans une filière de recyclage.

Pour améliorer encore la maîtrise de leur fin de vie, deux projets complémentaires sont à l’étude : un pour le réemploi du conditionnement et un pour la réutilisation de la matière en interne. Cela devrait permettre de diviser leur impact par dix.

Transport des cadrans

Développement durable

Rapport de durabilité